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Paris, France
Mademoiselle Freud, étudiante en Psychologie, au plaisir de vous faire lire...

dimanche 22 avril 2012

Un petit échantillon ma petite Dame?


Chères lectrices, chers lecteurs,

En tant que bon professionnel, tous domaines confondus, il me parait toujours très important de faire l’expérience de toutes les problématiques qu’on peut être amené à rencontrer tout au long de sa pratique. Car, bien sûr, il me paraitrait incorrect pour notre client de traiter choses dont nous n’avons pas l’expérience, choses dont nous n’avons pas idée, choses que nous n’avons pas imaginées, choses que nous n’avons pas pensées.

Il faut savoir pour ce faire, qu’en tant que psychologues, nous commerçons principalement dans le domaine très large de la souffrance.  Ainsi, il est souvent question de stress, d’angoisse, de dépression, etc.

Donc, sans nécessairement faire l’expérience de l’effondrement psychique anéantissant mélancolique, j’ai, au décours de situations personnelles diverses, eu la chance de me voir offrir, imposer, quelques échantillons de souffrance en édition limitée.
Et pour être entièrement honnête avec vous, je n’ai pas grandement apprécié le produit. Effectivement, à la première utilisation, j’ai ressenti comme une sorte d’irritation insupportable. J’en ai conclu comme une sorte d’allergie à la douleur. Puis, ayant le goût du risque, j’ai tout de même re-subi le traitement, une fois, deux fois, trois fois, etc., histoire d’enfin bénéficier des avantages connus, oui car sur la notice, après l’avoir lu et relu, il y a bien marqué « Ne tue pas (toujours) et rend (parfois) plus fort ».

Figurez-vous que ma dernière prise de souffrance remonte à pas plus loin que… avant-hier ! Bah oui, suite à une déception personnelle, qui a par la même occasion balayer le peu d’estime de moi-même qu’il me restait pour l’année, je me suis fait une cure d’échantillons de souffrance l’espace de quelques heures. Je vous raconte pas les symptômes indésirables : tristesse, détresse, et autre stress. J’ai aussi fait un malaise, je me suis réveillée dans le fond d’un puits et je me suis mise à faire un délire à thème contre-mégalomaniaque : je me voyais dans 6 mois, inscrite au pôle emploi, à travailler au Mac Do tout en étant persuadée que je trouverais jamais de boulot.

Bref, 48h plus tard, les effets de l’échantillon commencent à se dissiper et je reprends peu à peu conscience. Cependant, je ressens encore comme une petite déprime, un cœur qui flanche, une tête qui tourne, mais j’espère bien ressentir l’effet secondaire de la prise de force, comme promis dans la pub. On m’a dit que ça mettait un peu de temps à venir, alors j’attends et agis de sorte que ça vienne : je passe du bon temps, je positive, je trouve des alternatives… Et peut-être qu’après tout ça, je pourrais enfin trouver la force d’aller retoucher les étoiles.

Pour conclure, je dois vous mettre en garde, Messieurs, Mesdames, les échantillons de souffrance se prennent avec vigilance, surtout quand on est intolérant à la douleur, comme moi. Petit à petit, je commence à comprendre la détresse de ceux qui ont pris la vraie dose et qui n’ont pas pu bénéficier des avantages de la chose. (Oui, on dirait que je fais de la prose). Et je finis par me dire, que malgré tout, se préparer à aider des gens qui n’ont pas pu se relever, c’est un bien joli métier.

Sur ces belles paroles, je m'en vais positiver.

Mademoiselle Freud

mardi 10 avril 2012

Douce odeur de fin...

Chères lectrices, chers lecteurs,

Que vois-je ? Qu’entends-je ? Que sens-je ?
Mais oui ! Messieurs, Mesdames, il semblerait bien qu’il s’agisse de la belle fin tant attendue !

« Elle vient, c’est elle, elle vient, la voici ! Mon Dieu, qu’elle est belle ! »*

Me voilà à J-28 de mes derniers examens. Et c’est donc avec mon habituelle tendance à la procrastination que je me prépare à ce grand évènement de vie qu’est la fin de mes études de psychologie ! Oh yeah !

Je profite de ce jour pour faire un bilan trimestriel de l’année 2012 qui s’avère décidément très riche en émotions et auto-destructivité.

Voici donc 6 mois, qu’en parallèle à mes cours de Master 2, je suis en stage dans un grand hôpital pédiatrique parisien. J’y apprends tant bien que mal le métier de psychologue auprès d’enfants souffrant de maladies somatiques et ce voguant régulièrement entre prise de confiance en soi et sérieux pétages de gueule douloureux. Effectivement, vous l’aurez bien constaté au fil de mes diverses aventures, que le métier de psychologue ne s’apprend pas sans souffrance.  

Cependant, comme me disait l’une de mes patientes adultes dernièrement : « on ne peut pas comprendre [la souffrance] sans l’avoir vécu. Sous-entendu : pourquoi donc irai-je confier mes souffrances à une jeune psychologue (traduction : petite merdeuse), auxquelles elle ne comprendra, de toute façon, rien ? »
A ce genre de remarques agressives, empreintes de transfert négatif, j’apprends à somatiser mon contre-transfert avec répartie, et ce par un rictus facial cachant une certaine ironie, et tout en laissant parler ma voix off dans le fond sonore de ma petite tête : « J’apprends et je vis la souffrance quotidiennement vieille bique ! ». Plaisanterie mise à part, la comparaison sera simple : attend-on d’un cancérologue qu’il ait survécu son propre cancer ? Car, oui, il s’agit bien de la même chose ici.

Et malgré tout, mon humilité si célèbre marque une pause, m’oblige à baisser la tête et à écouter attentivement les conseils d’anciens sages, patients ou professionnels de la santé mental, tout en me chuchotant malicieusement à l’oreille : « dans 30 ans, tu inspireras le respect ma fille ». Pendant ce temps-là, je fais preuve de patience et prouve avec les armes que je possède que j’ai la tête bien faite et bien construite… du moins assez pour assumer mes 5 ans d’études et 2 ans d’analyse perso… Bref, j’ai pas fini de me battre pour prouver ce que je vaux.


Pendant ce temps-là, entre cours, stage, soirées Kuduro et Michel Telo, je me sens comme au bord d’un précipice avec Chucky, derrière moi, qui me poursuit en me criant « 5 années post-bac pour te retrouver au chômage, mais vas-y saute, saute, petite merdeuse, mouhahaha ! ».
De ce cauchemar, je me réveille en sueur, reprends mes esprits et réalise que je suis bien au bord du précipice, menacé par Chucky qui tient le plus gros couteau de boucher que j’ai jamais pu imaginer. Prenant tout le courage qu’il me reste après ces 21 années passées à l’école, je me retourne vers Chucky, lui présente avec foi et vigueur mon majeur droit en lui rétorquant : « Oui, je vais sauter… à l’élastique, pour mieux remonter enfoiré, ah ah ah ah ! »

Bon et bien maintenant, je fais quoi de ma vie ?

D’abord, tu passes tes foutus exams et après…

Tu t’envoles toucher les étoiles.


*La Belle Hélène, Offenbach

jeudi 23 février 2012

Donnez moi un "B" et je prendrai le "Bonheur" tout entier.

Chères lectrices, chers lecteurs,

C'est la tête légèrement baissée, un peu honteuse de vous avoir abandonné, que je reviens vers vous en cette nuit d'insomnie. Six mois ont passé depuis mon dernier article et c'est dans une certaine euphorie que je vis mes derniers mois en tant qu'étudiante. Car oui, mesdames et messieurs, dans 4 mois -si tout continue à se passer comme il se doit- vous vous adresserez à moi avec cette magnifique formule de politesse et de respect : 

"Mademoiselle La Psychologue"

Effectivement, aujourd'hui, en ce 22 février 2012, j'ai appris que je validais mon 3ème semestre de Master, soit mon 9ème semestre de psychologie, soit mon avant-dernier semestre avant... la LIBERTE, le pôle emploi et la errance professionnelle. Certes.

Bref, je vous raccourcis le passage où je vous crie une fois de plus la très grande joie intérieure que je ressens face à cette nouvelle victoire et je reprends le récit de mes aventures pleines de folie. 

Et soudain, vous me reprenez, rembobinez (terme réservé aux individus nés avant l'an 2000) et me questionnez avec verve et vigueur : 

"Mais que s'est-il passé durant ces derniers mois Mademoiselle Freud pour, si lâchement, nous abandonner, et te désintéresser de toute forme d'écriture et de lecture ?
As-tu été si débordée par ton travail universitaire que tes nuits et tes week-ends ont été réservées à du bachotage obsessionnel?"

Hum... c'est donc avec un certain sarcasme (m'énervant un peu moi-même, je l'avoue) que je vous rirais au nez de manière arrogante en vous répondant :

"Moi? Fournir tant d'efforts? Que nenni! Voyons, chers vassaux! Je viens de passer 6 mois de croisades à travers tempêtes sentimentales et tavernes parisiennes."

Voilà donc, qu'un peu boitante, je vous annonce que j'ai passé cette dernière année à élaborer et travailler tout un tas de problématiques personnelles (traduction : remuer ma merde) qui m'ont forcé à agir douloureusement et qui m'ont confronté à une souffrance affective telle que j'ai seulement pu investir des activités périphériques distrayantes (traduction : alcool, insouciance, frivolité et déchéance festive)

Pour résumer, je reprendrais "la recette pour aller mieux" de F. Beigbeder, qui me rassure à chaque instant d'inquiétude et de doute : 

- Le bonheur n'existe pas.
- L'amour est impossible.
- Rien n'est grave.

Vous ne rêvez pas, il s'agit bien d'un pétard qui a fini par exploser...

Cependant, après tant de semaines douloureuses, à n'être que l'ombre de moi-même, j'ai pris une décision tout à fait sérieuse : rebaptiser "la recette pour aller mieux" de Monsieur Beigbeder en "la to-do list à réaliser" de Mademoiselle Freud.

- Inventer le bonheur là où il n'existe pas.
- Rendre l'amour envisageable et possible.
- Penser que tout est potentiellement grave.

Eh oui! Vous l'avez compris, là dedans ça sent très fort le doux parfum des rêves à réaliser, des gens à rencontrer, des voyages à organiser, du monde à explorer, de ma vie à réinventer. Alors c'est avec un sincère enthousiasme, que je vous donne rendez-vous pour la suite des aventures de Mademoiselle Freud & cie.

A bons entendeurs, mes chers lecteurs.

Mademoiselle Freud.

mercredi 31 août 2011

"Je ne suis pas schizophrène, ça me gène"

Chères lectrices, chers lecteurs,


Je dois l'admettre, ces deux derniers mois, je n'ai pas été très productive. Allons... n'abusons pas des mots, soyons directs et réalistes, je n'ai rien écrit du tout! Et effectivement, nous pouvons même mettre à l'écart l'article précédent (datant du 24 juillet) qui était en réalité un de ces "écrits de secours" que je garde bien sagement en attendant patiemment une période "sous vide" comme celle que je viens de vivre. 


Détrompez-vous, Mesdames, Messieurs, ce n'est pas la plage et ce beau soleil d'été qui ont nourri mon improductivité, mais bien ma propre et belle inhibition de névrosé. Non pas que j'ai passé mes vacances à ne pas penser, bien au contraire! Mais disons plutôt que j'ai vécu une expérience hors du commun, celle d'un état second d'apragmatisme* et cela sans même ressentir une once d'angoisse, de sentiment dépressif ou même d'état euphorique. Bref, en ce dernier jour du mois d'août, je me réveille fascinée par ce que je viens de vivre : le chaos total. Boum! Ca me tombe dessus, là comme ça, sans prévenir et ça m'effraye. Et voici surgir la déprimette désillusionante (à comprendre : petite humeur dépressive de rien du tout). Mais où était donc cette Mademoiselle Freud si productive et si angoissée? En vacances imaginaires probablement (et dire que cette saleté ne m'a même pas envoyé de carte).


Et me voilà, subitement, prise d'une envie d'écrire...


En résumé, c'est effectivement dans cet état que j'ai passé cet été loin des paysages ensoleillés. Qu'ai-je donc fait, vous demandez-vous à haute voix? Et bien, c'est en plein coeur de Paris que j'ai écoulé de doux jours heureux, en stage, aux côtés de patients psychotiques. 


Ergothérapie par Mademoiselle Freud©

Bon, je dois avouer également que cette déprimette est aussi due à tout autre chose que mon seul réveil de ce sommeil éveillé, un instant, j'y arrive... 


Je pourrais éventuellement écrire des tartines sur le thème de l'exploitation du stagiaire en entreprise et je pourrais également pondre un paragraphe entier de lamentations au sujet du fait de ne pas avoir de vacances. Mais réflexion faite, je ne ferai rien de tout cela, car aujourd'hui, en ce dernier jour de stage, j'ai le moral en berne! (M'y voilà!)


"Mais pourquoi donc?", vous inquiétez-vous!

"Ce stage, c'était chouette alouette! Partir et dire au revoir ça m'fout l'cafard p'tit canard", vous répondrais-je!


Et oui, voici l'étape des adieux, étape dont je me serais bien passée. Effectivement, vous l'aurez deviné, voici, ma tendre problématique de séparation toute belle et bien illustrée par mon morale de fin de journée. Ouais, j'aime pas dire au revoir, j'aime pas dire adieu... Bref, vous n'êtes pas idiots, vous avez compris, si vous me touchez, vous aurez du mal à me larguer.


HALTE! 

Stop! Arrêtez-vous! N'avancez pas plus! Pas trop de confession ni d'amicalité entre nous je vous prie. Gardons une juste distance pour conserver de cordiales relations. Bien à vous...

Mademoiselle Freud




*Apragmatisme : incapacité à entreprendre des actions


PS : je vous laisse avec Marie-Paule Belle qui m'a bien fait sourire avec sa Parisienne.



dimanche 24 juillet 2011

Un champ de coquelicots

Chers lectrices, chers lecteurs,

Il est intéressant de constater qu'à l'annonce de ma discipline (note à celles ou ceux qui prennent l'épisode en cours : la psychologie), LA remarque qui revient le plus souvent est la suivante : "mais quand t'es étudiant en psychologie, tu dois passer ton temps à nous analyser?!"

Alors, chers camarades, un peu de calme. A cette question, la réponse est simple : Non ! Enfin… Tout compte fait, si, peut-être! Alors gare à ce que vous dites, à la façon dont vous le dites, à la manière dont vous vous comportez quand vous le dites, mais aussi à la façon dont vous penchez la tête lorsque vous le dites... 

Détendez-vous, c’est une plaisanterie qui avait pour seul but de vous effrayer et moi de m’amuser, bref!

Réflexion faite, il y a bien quelque chose qui me taraude : pourquoi donc cette question ? Quel est ce fantasme qui se construit au sujet des étudiants en psychologie ? Et ces questions en entraînent d'autres : ces gens qui nous posent LA question ne pensent-ils pas que nous sommes déjà bien assez occupés ? Pensent-ils être un cas pathologique suffisamment pertinent pour nos recherches ? Oui, car la plupart du temps j’imagine bien que ceux qui posent LA question doivent s’imaginer particulièrement intéressants pour constituer notre centre d’intérêt.

Et je suis d'autant plus surprise de voir que cette question est SYSTEMATIQUE! Faites une expérience : lors d'un diner mondain, annoncez que vous êtes étudiant en psychologie. Dès lors deux possibilités se présentent et soyez y attentifs :
- La première réaction est signifiée par un long silence. Le temps et l'espace semblent s'être arrêtés et vous entendez même une mouche voler. Votre interlocuteur vous regarde  d'un air interrogateur qui laisse deviner sa pensée la plus profonde du moment : "Psycho ? Psycho ? Mais pourquoi ? Ton employeur c'est le pôle emploi ?"
- La seconde réaction s'exprime sur un ton plutôt humoristique : "Psycho ? Ah, ah, ah! Je vais faire attention à ce que je dis! Tu vas m'analyser!"

Pour conclure, j’en viens à me demander ce qui, en réalité, effraye tant à l'idée d'avoir affaire à un étudiant en psychologie ? Oui car quelque part, derrière cette remarque spontanée, on peut tout à fait comprendre que se cache une sorte de méfiance qui s'assimile probablement à de la peur. 

Alors voici des éléments qui ont pour objectif principal de rassurer les plus méfiants d’entre-vous... Ou pas :


- L'étudiant en psycho est en pleine introspection personnelle et sa propre personne lui parait déjà très compliquée. Donc, s’essayer à analyser tout son entourage peut constituer une surcharge psychique dangereuse pouvant aller jusqu’à la décompensation.

- L'étudiant en psycho n'a pas subi d'intervention chirurgicale qui lui aurait fourni des yeux à rayon X pouvant voir clair dans votre jeu. N'ayez donc pas peur de l'intrusion mystique, elle n'existe pas !

- Analyser profondément quelqu'un est un travail épuisant. Et oui, je parle bien de travail! Est-ce donc utile que je vous rappelle l'étymologie de ce mot? Pour faire bref, ici on parle de labeur soit une activité pénible qui est susceptible de mener jusqu'à l'épuisement mortel (faites pas les gros yeux, personne n'aime réellement bosser)Tout ça pour dire que : passer l'heure ce n'est plus l'heure. En d’autres termes, le samedi soir, même les psys ne travaillent pas.

- Si la préoccupation principale de l’individu qui pose LA question à l’étudiant de psy est de se dévoiler malgré soi ; qu’il se rassure, un con reste un con pour un psy ou pour un autre. Alors à bon entendeur !


"Si on peignait en rouge tous les idiots du monde, la terre serait un
champ de coquelicots" 

Inspiré par Flower -et ses coquelicots- (Kenzo)


Si l'étudiant ne vous analyse pas spontanément, il est bien un fait auquel je crois : l'étudiant en psycho, ainsi que ses paires les psychologues, dans leur sphère personnelle, entendent les choses autrement. Ils posent des mots différents sur leur compréhension des choses et des gens. Vous voyez?! Rien de bien effrayant

Mademoiselle Freud

dimanche 17 juillet 2011

OUH-RAA!

Chères lectrices, chers lecteurs,

Freud le père opposait la pulsion de vie à la pulsion de mort, une pulsion qui nous pousse à atteindre le niveau zéro d'excitation...

Chemin se faisant, je me sens soudainement prise de... hum... rien du tout! Figurez-vous qu'après plus de deux mois d'absence pendant lesquels j'ai été occupée par de folles activités que vous m'enviez sûrement (révisions, examens, rédaction du mémoire, quête nationale de la Croix Rouge, etc.), je me sens profondément vide et déprimée... En termes plus techniques, pendant cette période artistiquement stérile, il n'y avait en moi plus aucune excitation agressive à sublimer : plus de stress, plus d'angoisse, plus rien à écrire, le vide total, le néant... A croire que je ne suis productive qu'en période de stress intense et d'angoisse insupportable. Il semblerait donc que la théorie du Père sur la sublimation prenne tout son sens!

"Pauvre bichette"
Oh, ça va les gars! N'exagérez rien!

Mon avis d'experte coupera court à toutes spéculations autour d'une potentielle dépression. Ainsi, après toute phase d'excitation maniaque, il semblerait que tout sujet lembda connaisse une phase dépressive temporaire. Cet état est donc NORMAL et passager! Alors après ce constat qui ne rassure que moi place à la BONNE NOUVELLE qui insuffle en moi un nouvel élan d'énergie vitale!



Attention! Les quelques lignes suivantes sont réservées à l'expression de mon ego démesuré, mais ne vous en faites pas il rentrera dans sa petite boîte avant même qu'il ait eu le temps de vous agacer.

En ce mois de juin 2011, je vous annonce que je suis officiellement titulaire de la Maîtrise de Psychologie Clinique et Psychopathologie.
Soit, en d'autres termes :

J'AI VALIDE MON MASTER 1, FUC* YEAH!!
Et zouu, par la même occasion je gagne ma place pour le Master 2

Alors je ferme les yeux, je fais un voeu, et je cris tellement fort que j'en réveillerais les morts .Vous l'aurez compris : je suis heureuse! 



Au passage, je félicite de tout mon coeur mes freudines qui ont fait honneur à notre groupe en validant également leur année avec succès! Quant aux autres, je leur souhaite grand courage pour leur suite et leur dit à très bientôt.

Désormais, notre voie est toute tracée. A la rentrée 2011, il ne nous restera que 8 mois avant de décrocher le diplôme de psychologue et je vous laisse imaginer l'excitation dans laquelle cette idée me laisse! Mais pour le moment, moi je profite de ce dernier été en tant qu'étudiante. 
Au programme : plage, soleil et cocotiers... ah euh non, il semblerait que j'ai prévu des réjouissances un peu moins festives pour ces vacances : fucki** job étudiant et fucki** stage -non rémunéré-. Oui, je suis une "pauvre bichette"... mais bientôt je serai PSYCHOLOGUE, fuc* yeah!

Pompédeup, yeah!
Mademoiselle Freud

mercredi 11 mai 2011

F*** my life! Ou pourquoi je vais haïr ma vie ces 3 prochaines semaines.

"Oh mais t'as vu? Mademoiselle Freud, depuis qu'elle a eu sa 1000ème visite, elle poste plus rien! Tu crois qu'elle a pris la grosse tête?"

OH RELAX MAX!

Chères lectrices, chers lecteurs, 

Vous allez peut-être tomber de haut après cette révélation mais je crois que vous dire la vérité est essentiel pour que l'on conserve une relation stable et sereine... Oui, j'avoue c'est vrai, je vis une double vie... Ainsi, Mademoiselle Freud passe quelques heures de son temps à bloguer pour vous et l'autre reste du temps elle est occupée à d'autres choses...
Oh non!! Sont-ce vos cris de désespoir que j'entends par ma fenêtre!? 

Allez rassurez-vous, ce n'est pas parce que je ne poste pas que je ne pense pas à vous mais actuellement Mademoiselle Freud préfère :

RÉVISER!!!

Donc voilà, vous l'aurez compris... Voici le temps du STRESS DES EXAMS! Et pour vous illustrer cette problématique je laisserai Hugo Tout Seul faire sa démonstration car il et bien plus talentueux que moi sur ce coup-ci!



"Alors quand t'as le bac et que tu sais pas quoi faire de ta vie... Bah t'as le choix. Tu peux prendre lettres modernes, psycho, philo"
Hugo Tout Seul

Quatre ans de fac de psycho, ce sont 8 périodes de partiels, 6 mémoires dont 2 mémoires de recherche,  11 semaines de sommeil perturbées, une centaine de candidatures pour trouver des stages, des centaines d'heures plongée dans les bouquins, cinq cent mille milliard de seconde de stress, mais surtout et avant tout :  l'impression de jouer sa vie à chaque instant! Et dire... qu'après tous ces moments d'intenses émotions, ce n'est pas encore fini... Cinq ans c'est long!!

Moi je remarque surtout qu'après tous ces moments de stress répétés, mon risque de faire un épisode dépressif majeur augmente sensiblement.

Je vous passe le paragraphe où je vous explique à quel point mon coeur est sur le bord de se décrocher rien qu'à l'idée des résultats. Je jubilerai ou non si mes notes me le permettent...

Donc pour ma part, les exams commencent demain et vous ne serez pas prêts d'avoir de mes nouvelles avant un bon moment. Pendant ce temps, je révise et finis... heu... plutôt commence mon mémoire... Inutile de me faire remarquer que je suis littéralement dans la mer**, merci, je n'en dors déjà plus. D'autant plus que j'ai déclaré la guerre aux troubles de l'attention, et cet article témoigne d'ailleurs de la bataille que j'ai perdu face aux révisions de dernières minutes de la veille.



Mademoiselle Freud©
Je décide de me concentrer sérieusement quand soudain!! Un éléphant passe O_O


Vous vous sentez mal après la lecture de cet article? C'est normal, dans votre cas, on parlera de vécu contre-transférentiel. Je vous laisse google-iser le terme pour vous instruire, allez rendez moi fière et faites le... je veux un exposé de 3 pages par la suite ;) 

Bon sur ces belles paroles, je m'en vais hiberner par ce beau temps d'été...


Mademoiselle Freud©

mercredi 20 avril 2011

1000ème visite!

Je prends quelques minutes de mon temps de travail pour acclamer haut et fort : 

LA 1000ème visite!!!
(la 1007ème exactement)


Clap! Clap! Clap!

Bon, du calme! Il n'y a aucun prix à gagner... D'autant plus qu'il ne s'agit que de la 1000ème visite et non du 1000ème fidèle internaute du blog. (Oui, Maman, je sais que c'est toi qui te connectes plusieurs fois par jour pour faire grimper le compteur...)

Soyons sérieux un instant, je suis contente de voir que Mademoiselle Freud, après seulement 1 mois et 1/2 d'existence et 10 articles, rentre de plus en plus dans ma vie personnelle. Les références à mon blog dans les discussions et "déconnades" de dîners mondains se font de plus en plus nombreuses et moi... ça m'éclate!

Pour les plus curieux d'entre-vous, voici quelques informations : 

- En ce qui concerne le Top 3 des articles les plus consultés : Poisson Mouillé est l'article number 1 : à croire que vous aimez les discussions type schizophrénique entre Petite et Grande Mademoiselle Freud... Il va sérieusement falloir que je me renseigne sur la population à laquelle j'ai affaire, serait-ce des visiteurs un peu psychotiques sur les bords? En tout cas, je prends le nombre de consultations comme un bel homme à G. alors merci! Puis suit Parlons Sublimation, et vu la longueur de l'article, chapeau à tous ceux qui l'ont lu! Et enfin, à la 3ème place, on trouve The Show Must Go On et j'en conclus que vous aimez l'humour... et les lutins, super! On va bien s'entendre!

- Vous (visiteurs et fidèles lecteurs de Mademoiselle Freud) venez pour la plupart d'entre-vous de Facebook (merci chèr(e)s ami(e)s qui ont cliqué sur les nombreux liens que j'ai posté sur mon wall... non, je ne vous ai pas saoulé!), d'autres viennent de ma galerie FlickR (je savais que les photographes étaient des gens bien) ou de ma page Hellocoton (les filles sont de vraies curieuses) et quant aux autres, pauvres égaré(e)s et peut-être même un peu charmé(e)s ou non par Mademoiselle Freud, vous venez d'autres blogs sur lesquels j'ai pu laisser quelques commentaires mais aussi de Google (alors bienvenue à vous!).

- Un point particulièrement intéressant : il y a eu 804 visites provenant de notre douce France, mais aussi 67 venant des Etats-Unis d'Amérique et 24 du Canada... Certains venant du Danemark, de Belgique, et même d'Indonésie et de Singapour ont vraiment dû chercher loin pour me trouver, alors r-e-s-p-e-c-t... Et là vous pensez : "mais arrête, ils t'ont trouvé par pur hasard!" et moi de vous répondre "bah oui peut-être, mais je suis sûre que ce sont des gens vraiment cools pour avoir réussi à me trouver!"

- Peut-être un peu moins intéressant, mais tout aussi amusant, la plupart d'entre-vous ont comme navigateur internet Chrome, Firefox ou Internet Explorer (ça existe encore ça?), etc. Et vous vous connectez la plupart du temps depuis votre PC, de votre Mac, voire de votre Iphone, il y a même eu 12 visites depuis un ou des Ipads... Classe non?

Bref! 

Détendez-vous! A part mes freudinettes et quelques autres ami(e)s, j'ignore qui visite ce blog et n'ai aucun moyen de le savoir, donc vous pouvez continuer à consulter ce blog en restant totalement anonyme... ou pas :)

Une bonne résolution pour la suite du blog : arrêter de faire du "hors sujet" et parler un peu psycho! J'y travaille, ne vous en faites pas!

1000 consultations en un mois et 1/2, c'est peut être énorme ou peut-être pas justement. Mais en tout cas, moi avec mes yeux de petite bloggeuse, ça me plait bien, alors :

Merci à toutes et à tous! 
Et longue vie à Mademoiselle Freud!

Mademoiselle Freud vous salue.




samedi 16 avril 2011

A la découverte de la vie Lyonnaise (épisode 2/2)

Chères lectrices, chers lecteurs,

De retour de Lyon, c'est avec grande angoisse que je découvre la montagne de corvées qui, elle, n'a bien sûr pas pris de vacances. Et Mademoiselle Freud qui n'a rien foutu en mon absence... En même temps, il fallait s'y attendre puisque je l'ai retrouvée, planquée dans le fond de mon sac. Du coup, je lui ai fait profiter de mon merveilleux séjour lyonnais.


Il est intéressant de noter la façon dont des étudiantes en psychologie (ou étudiants tout court) se comportent durant leurs vacances, et notamment, en période de stress pré-examens : les obligations de révisions sont refoulées à l'extrême, la procrastination est adulée et idéalisée, mais attention au retour du refoulé qui peut s'avérer être violent!


Bref, au programme, il y avait :

Mademoiselle N. (alias Mademoiselle Freud)
- la détente
- les révisions
- le pique nique
- la bronzette
- les découvertes culinaires lyonnaises
- la rédaction du rapport de stage
- les séances photos
- le shopping Rue de la République
- la lecture de magasines féminins abrutissants 
- la recherche de stage
- la balade au Parc de la Tête d'Or
- la critique de tous les candidats de X factor
- la séance de sport en Vélov (équivalent du Vélib' pour les parisiens)
- l'avancement du mémoire de recherche
- la sortie nocturne sur la Place Bellecourt après une bonne glace nutella/chocolat blanc


Mademoiselle A.
Et bien sûr, comme à chaque fois où l'on fait THE liste des "trucs à faire", on remarque toujours des choses qui n'ont pas été faites... et le plus souvent, il s'agit des trucs les plus pourris et les plus désagréables qu'ils soient!

Affaire opposant les Obligations de révisions contre Mesdemoiselles Freud :

Accusation des Obligations de révisions
"Nous accusons Mesdemoiselles Freud de ne pas avoir travaillé DU TOUT durant leur séjour à Lyon alors que ces dernières s'y étaient sincèrement engagées".

Alors pour notre défense chères Obligations de révisions
"On a été tellement occupée, qu'on n'a pas vu le temps passer!! Avez-vous vu la longueur de notre liste de -trucs à faire-?! Ne l'dites pas à nos parents, siouplé!"

Mademosielle G. n°1

Effectivement, vous l'aurez noté, le programme n'a pas tout à fait été respecté. La question des examens est un sujet sensible à ne pas aborder durant les vacances de Pâques. 

Les bonnes résolutions d'étudiantes studieuses selon lesquelles chacune d'entre nous travaillera pendant que les autres aident aux tâches ménagères ou se pouponnent dans la salle de bain ne sont vraiment pas à prendre au sérieux.

Et gare à celle(s) qui tentera une percée discrète dans ses bouquins ou ses cahiers ! Le risque pour elle(s) peut être mortel : lapidation pour cause de traîtrise à coup de boulettes de papier par ses camarades furaxes... enfin surtout angoissées.

Alors, si j'ai bien un conseil à donner, si vous êtes étudiantes et en période de pré-examens, rien ne sert de bosser pendant les vacances... Amenez, à la rigueur, des cours que vous laisserez bien au fond de votre valise, histoire de déculpabiliser... et surtout, trouvez-vous une bonne excuse, telle que :

"Mais les vacances sont essentielles pour un bon fonctionnement intrapsychique!"

Mademoiselle G. n°2
Bon allé, déculpabilisons pour DE VRAI! Rien ne vaut de la bonne détente bio pour être la plus efficace dans ses révisions. Alors... une fois, rentrée, se lancer comme une acharnée dans les révisions, enfin... ceci après avoir pris le temps de retoucher et de poster les 500 photos du séjour sur Facebook, et... de faire la sieste (oui ça fatigue 4 jours de fiesta).


***

 Je ne pouvais vous quitter sans avoir dit quelques jolis mots sur la ville de Lyon. Je vais faire simple et compréhensible (pour une fois) :


Lyon, c'est super! 


Mademoiselle L.
Ainsi, si vous êtes parisiens, vous trouverez à seulement 2h de TGV, une jolie ville univesitaire de province au patrimoine culturel riche et impressionnant. Vous trouverez dans la ville de Lyon, architectures et monuments en tout genre. Voici donc un petit Paris à taille humaine où il fait bon de s'y promener. Le climat y est tempéré et plus agréable qu'à la capitale (même en hiver parait-il). Les quartiers touristiques sont simples, charmants et ponctués régulièrement de confiseries les plus mignonnes les unes que les autres. On s'y déplace facilement en bus, en métro ou en vélo. Les petits restos touristiques vous proposent des menus souvent copieux et peu chers, ce qui est idéal (surtout pour les morfals, heu... on dit pas morfaux?)

Alors, à votre prochaine visite à Lyon :
- Passez par la Cathédrale St Jean
- Pique-niquez au Parc de la Tête d'Or
- Empruntez pour 1€/jour un Vélov
- Montez jusqu'à la Basilique de la Fourvière (en funiculaire ou à pieds pour les plus sportifs ou les plus fous d'entre vous) et admirez l'incroyable vue qui donne sur toute la ville.
- Goûtez aux spécialités lyonnaises et notamment celles aux pralines qui restent cependant un peu chères.
- Mais surtout, partez avec de supères copines prêtes à vous faire pleurer de rire et ce en toutes occasions!






Mademoiselle Freud

PS : merci à mes freudines d'avoir pris la pose pour http://mademoiselle-freud.blogspot.com!

dimanche 10 avril 2011

A la découverte de la vie Lyonnaise (épisode 1/2)

Chères lectrices, chers lecteurs,

Parce que Mademoiselle Freud est une grande globtrotteuse, après l'Angleterre, le Danemark, les Etats-Unis, le Canada, et cetera. Direction : Lyon! (Wohooo! Oui, Mademoiselle Freud adore l'exotisme). Alors c'est parti pour 4 jours de folie avec les Freudines, à la découverte de la vie lyonnaise.

Quoi?!! Mademoiselle Freud ne révise pas pour ses examens de fin d'année?!! Euh... voilà une question pertinente... euh... je vous propose de l'appeler sur son téléphone pour lui faire cette remarque :

06.xx.xx.xx.xx
" Bip... bip... bip... Bonjour, vous êtes bien sur le cellulaire de Mademoiselle Freud (cellulaire? oui, Mlle Freud est un peu chelou), je ne suis pas disponible pour le moment, alors veuillez laisser un commentaire à la fin de cet article!"
Ouais, c'est ça! Moi je suis sûre qu'elle aurait répondu si elle n'avait rien à se reprocher et je commence à comprendre pourquoi elle a voulu que j'écrive cet article en parlant d'elle à la 3ème personne... elle n'assume pas et fuit telle une lâche! AH! Vous allez voir la rouste que je vais lui mettre à son retour!

It's a nice time, enjoy your life!

Bon bref, vous trouverez ici-même les consignes à respecter durant son absence :
- Tenir compagnie à Mademoiselle-Freud ici.
- Laisser des commentaires déclarant l'étendue de votre amour et de votre admiration à son égard ET/OU,
- Cliquer sur "J'aime" (ça lui fera plaisir également).
- Partager l'adresse du blog sur vos pages Facebook, histoire qu'elle se sente un peu moins seule durant ces vacances où je l'abandonne.
- Et... heu bah c'est tout!
Mademoiselle Freud vous souhaite à toutes et à tous de belles vacances de Pâques...

***

PS : Vous l'aurez compris, j'essaye de faire connaître le blog en faisant le minimum d'efforts. Car mine de rien, pour ce faire, il faut passer un temps impressionnant à se balader sur la BlogOsphère. Alors à défaut de temps, je procrastine et remets ça à plus tard en espérant que Mademoiselle Freud arrivera à se faire connaître par ses propres moyens.