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Paris, France
Mademoiselle Freud, étudiante en Psychologie, au plaisir de vous faire lire...

jeudi 23 février 2012

Donnez moi un "B" et je prendrai le "Bonheur" tout entier.

Chères lectrices, chers lecteurs,

C'est la tête légèrement baissée, un peu honteuse de vous avoir abandonné, que je reviens vers vous en cette nuit d'insomnie. Six mois ont passé depuis mon dernier article et c'est dans une certaine euphorie que je vis mes derniers mois en tant qu'étudiante. Car oui, mesdames et messieurs, dans 4 mois -si tout continue à se passer comme il se doit- vous vous adresserez à moi avec cette magnifique formule de politesse et de respect : 

"Mademoiselle La Psychologue"

Effectivement, aujourd'hui, en ce 22 février 2012, j'ai appris que je validais mon 3ème semestre de Master, soit mon 9ème semestre de psychologie, soit mon avant-dernier semestre avant... la LIBERTE, le pôle emploi et la errance professionnelle. Certes.

Bref, je vous raccourcis le passage où je vous crie une fois de plus la très grande joie intérieure que je ressens face à cette nouvelle victoire et je reprends le récit de mes aventures pleines de folie. 

Et soudain, vous me reprenez, rembobinez (terme réservé aux individus nés avant l'an 2000) et me questionnez avec verve et vigueur : 

"Mais que s'est-il passé durant ces derniers mois Mademoiselle Freud pour, si lâchement, nous abandonner, et te désintéresser de toute forme d'écriture et de lecture ?
As-tu été si débordée par ton travail universitaire que tes nuits et tes week-ends ont été réservées à du bachotage obsessionnel?"

Hum... c'est donc avec un certain sarcasme (m'énervant un peu moi-même, je l'avoue) que je vous rirais au nez de manière arrogante en vous répondant :

"Moi? Fournir tant d'efforts? Que nenni! Voyons, chers vassaux! Je viens de passer 6 mois de croisades à travers tempêtes sentimentales et tavernes parisiennes."

Voilà donc, qu'un peu boitante, je vous annonce que j'ai passé cette dernière année à élaborer et travailler tout un tas de problématiques personnelles (traduction : remuer ma merde) qui m'ont forcé à agir douloureusement et qui m'ont confronté à une souffrance affective telle que j'ai seulement pu investir des activités périphériques distrayantes (traduction : alcool, insouciance, frivolité et déchéance festive)

Pour résumer, je reprendrais "la recette pour aller mieux" de F. Beigbeder, qui me rassure à chaque instant d'inquiétude et de doute : 

- Le bonheur n'existe pas.
- L'amour est impossible.
- Rien n'est grave.

Vous ne rêvez pas, il s'agit bien d'un pétard qui a fini par exploser...

Cependant, après tant de semaines douloureuses, à n'être que l'ombre de moi-même, j'ai pris une décision tout à fait sérieuse : rebaptiser "la recette pour aller mieux" de Monsieur Beigbeder en "la to-do list à réaliser" de Mademoiselle Freud.

- Inventer le bonheur là où il n'existe pas.
- Rendre l'amour envisageable et possible.
- Penser que tout est potentiellement grave.

Eh oui! Vous l'avez compris, là dedans ça sent très fort le doux parfum des rêves à réaliser, des gens à rencontrer, des voyages à organiser, du monde à explorer, de ma vie à réinventer. Alors c'est avec un sincère enthousiasme, que je vous donne rendez-vous pour la suite des aventures de Mademoiselle Freud & cie.

A bons entendeurs, mes chers lecteurs.

Mademoiselle Freud.

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