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Mademoiselle Freud, étudiante en Psychologie, au plaisir de vous faire lire...

mercredi 31 août 2011

"Je ne suis pas schizophrène, ça me gène"

Chères lectrices, chers lecteurs,


Je dois l'admettre, ces deux derniers mois, je n'ai pas été très productive. Allons... n'abusons pas des mots, soyons directs et réalistes, je n'ai rien écrit du tout! Et effectivement, nous pouvons même mettre à l'écart l'article précédent (datant du 24 juillet) qui était en réalité un de ces "écrits de secours" que je garde bien sagement en attendant patiemment une période "sous vide" comme celle que je viens de vivre. 


Détrompez-vous, Mesdames, Messieurs, ce n'est pas la plage et ce beau soleil d'été qui ont nourri mon improductivité, mais bien ma propre et belle inhibition de névrosé. Non pas que j'ai passé mes vacances à ne pas penser, bien au contraire! Mais disons plutôt que j'ai vécu une expérience hors du commun, celle d'un état second d'apragmatisme* et cela sans même ressentir une once d'angoisse, de sentiment dépressif ou même d'état euphorique. Bref, en ce dernier jour du mois d'août, je me réveille fascinée par ce que je viens de vivre : le chaos total. Boum! Ca me tombe dessus, là comme ça, sans prévenir et ça m'effraye. Et voici surgir la déprimette désillusionante (à comprendre : petite humeur dépressive de rien du tout). Mais où était donc cette Mademoiselle Freud si productive et si angoissée? En vacances imaginaires probablement (et dire que cette saleté ne m'a même pas envoyé de carte).


Et me voilà, subitement, prise d'une envie d'écrire...


En résumé, c'est effectivement dans cet état que j'ai passé cet été loin des paysages ensoleillés. Qu'ai-je donc fait, vous demandez-vous à haute voix? Et bien, c'est en plein coeur de Paris que j'ai écoulé de doux jours heureux, en stage, aux côtés de patients psychotiques. 


Ergothérapie par Mademoiselle Freud©

Bon, je dois avouer également que cette déprimette est aussi due à tout autre chose que mon seul réveil de ce sommeil éveillé, un instant, j'y arrive... 


Je pourrais éventuellement écrire des tartines sur le thème de l'exploitation du stagiaire en entreprise et je pourrais également pondre un paragraphe entier de lamentations au sujet du fait de ne pas avoir de vacances. Mais réflexion faite, je ne ferai rien de tout cela, car aujourd'hui, en ce dernier jour de stage, j'ai le moral en berne! (M'y voilà!)


"Mais pourquoi donc?", vous inquiétez-vous!

"Ce stage, c'était chouette alouette! Partir et dire au revoir ça m'fout l'cafard p'tit canard", vous répondrais-je!


Et oui, voici l'étape des adieux, étape dont je me serais bien passée. Effectivement, vous l'aurez deviné, voici, ma tendre problématique de séparation toute belle et bien illustrée par mon morale de fin de journée. Ouais, j'aime pas dire au revoir, j'aime pas dire adieu... Bref, vous n'êtes pas idiots, vous avez compris, si vous me touchez, vous aurez du mal à me larguer.


HALTE! 

Stop! Arrêtez-vous! N'avancez pas plus! Pas trop de confession ni d'amicalité entre nous je vous prie. Gardons une juste distance pour conserver de cordiales relations. Bien à vous...

Mademoiselle Freud




*Apragmatisme : incapacité à entreprendre des actions


PS : je vous laisse avec Marie-Paule Belle qui m'a bien fait sourire avec sa Parisienne.



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