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Mademoiselle Freud, étudiante en Psychologie, au plaisir de vous faire lire...

vendredi 1 avril 2011

Poisson mouillé!

Chères lectrices, chers lecteurs,

Note avant de débuter : fêtons la 500ème visite (508ème exactement) sur le blog! Etant donné le peu de pub que j'estime faire pour ce blog, je suis contente que les anecdotes de Mademoiselle Freud aient pu attirer tant de curieux en moins d'un mois. Alors bravo Mademoiselle Freud. Clap! Clap! Clap! Ca étant fait, maintenant commençons...

***

En ce jour très mémorable pour les plus blageurs d'entre-nous, j'ai eu une subite idée de piéger mes camarades Facebookiens. 
En couple avec Grand Amour depuis déjà pas mal d'années, je suis partie de l'idée suivante : leur faire croire que Lui et moi, c'était fini! [Quelle blague de ouf!]
Bref, après avoir concerté et obtenu l'accord de Grand Amour, (oui, car avec ce genre de bêtise, il faut éviter que lui-même se fasse avoir) j'ai changé mon statut : de "in a relationship" je suis passée à "single" (et oui, j'ai l'English version of Facebook).

Bilan du traquenard : quelques uns sont tombés dans le panneau en m'envoyant des messages inquiétés, du genre : "ne me dis pas que c'est pas vrai??!!". Et pour ces derniers, je m'excuse, et ce même si j'ai bien rigolé. Mais ce qui m'a surtout surpris, c'est ce qui a fait sauter mon pétard mouillé... soit la rapidité avec laquelle d'autres ont démonté ma blague du siècle (merci, super sympas les meufs!).
A croire que les liens qui m'unissent à Grand Amour sont tellement forts que personne n'y croirait. C'est beau tout de même!

***

Discussion entre petite Mademoiselle Freud et grande Mademoiselle Freud :

"- Petite Freud : dis, Grande Mademoiselle Freud, c'est pour la vie le Grand Amour?
- Grande Freud : je ne sais pas, tu sais je crois que rien n'est éternel dans la vie. Maman, un jour m'a dit : "la seule chose d'éternelle, c'est le changement" et donc, tout dépend le temps que ça prend, ça peut durer la vie et parfois un  peu moins.
- Petite Freud : oh! Ca a l'air si triste!
- Grande Freud : pas forcément! Si rien ne changeait, tout serait figé, comme des statuts de pierre, et à quoi bon vivre avec un coeur tout dur?
- Petite Freud : oui... mais ça veut dire que tu ne l'aimes pas Grand Amour?
- Grande Freud : je n'ai pas dit ça! Tu sais, il y a des gens qui invoquent le pouvoir des fleurs et des abeilles ou des étoiles et du ciel pour parler de leur amoureux. C'est joli, c'est romantique, mais ça ne les fera pas aimer davantage. Pour moi, Grand Amour, il est comme ma jambe droite, je suis pas toujours tendre avec lui, il m'arrive de l'user, de le fatiguer, et de le maltraiter. Sur cette jambe, parfois c'est rugueux et ça pique et d'autres fois, c'est tellement doux qu'on en glisserait d'amour. Cette jambe, elle est présente, elle me suit, elle me donne de l'élan, du courage et de la force. Et si un jour on me l'amputait, c'est tout mon corps qui s'effondrerait.
- Petite Freud : mais, on se remet de ce genre d'accident, non? On peut vivre avec une prothèse! Aujourd'hui, les gens ils ont des prothèses partout! Aux jambes, aux hanches, aux bras, et caetera.
- Grande Freud : peut-être, il arrive qu'on survive à ce genre de chose mais... on peut te greffer la meilleure technologie qui existe, je peux t'affirmer une chose : avec une jambe droite en moins, la vie peut ne plus jamais être la même."


Même si un peu déçue que my amazing joke n'ait pas tenue plus de 5 minutes, je dois avouer que je suis plutôt contente que le poisson se soit noyé :)

***

J'interromps le cours de mes pensées et je réalise que la conversation entamée entre Petite et Grande Mademoiselle Freud se finit par la question du deuil, du moins c'est ce que j'ai cru comprendre en les écoutant parler :)... et certains d'entre-vous l'auront peut-être deviné, ceci n'est pas sans lien avec l'actualité du moment.
J'adresse donc ces quelques lignes à mon camarade G. qui nous a quitté le week-end dernier. Cela faisait un petit moment que chacun faisait son bout de chemin. Depuis longtemps, je ne t'avais pas vu et quelques eaux ont coulé sous les ponts mais des souvenirs persistent et persisteront encore. Il y a un jour, tu t'es énervé contre moi, c'était un jour où tu avais cassé la toute-puissante Mademoiselle Freud dans son arrogance si légendaire. Tu me disais : "mais arrête de me saouler, je suis pas ton frère!!", et tu m'avais franchement irrité. Mais en réalité, t'avais raison : les gens m'énervent, tu l'avais compris et toi t'étais bien le premier à en jouer (en avais-tu conscience?)... Et aujourd'hui, je comprends qu'au fond de moi, je trouvais en toi un peu de mon grand frère bien aimé.


"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme"
Lavoisier


A bientôt camarade...

6 commentaires:

  1. Très bien tourné et des lignes pleines de sens.
    Tu traduis des choses compliquées simplement par des images.


    Merci.

    Grand Amour.

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  2. Une écriture très plaisante à lire.
    Une amusante narratrice qui sait jouer avec les mots et qui parvient à nous transmettre des messages au travers de ceux-ci sans trop d'emphase. Encore bravo!

    Paméla

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  3. Un nouveau blog! Je suis membre, j'te suivrai à la trace ah ah!

    Gros bisous

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  4. J'aime vraiment beaucoup cette petite conversation entre petite Freud et grande Freud, très touchant.. Grand amour a de la chance!
    Bisous ma puce,
    Melo

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  5. J'aime la discussion entre petite Mademoiselle Freud et grande Mademoiselle Freud! Je suis fan! :D
    Noemie

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  6. J'aurais pas cru non plus à la fin entre toi et grand Amour!

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